samedi 25 juin 2011

26 JUIN 1986

"Arrive-t-il quelque bonheur ? Vite, à sa mère on le raconte ; C'est dans son sein consolateur Qu'on raconte ses pleurs ou sa honte. Alfred de Musset"
Mon BÉBÉ, mon  AMOUR,
Le 26 Juin 1986, j’ai vu l’aube d’une magnifique journée se lever.
Une magnifique journée chaude et ensoleillée.
J’étais réveillée très tôt ce jour, car tu avais décidé qu’il était temps que de montrer ta petite frimousse au monde, qu’il était temps que tu prennes ta place dans cet univers, et ceux qui t’ont croisée durant ta courte vie, à tous les âges de ton existence s’accordent pour dire à quel point cette place, tu l’occupais avec force et vivacité, drôlerie et générosités.
A 8 h 40, LA VIE était là !!
Je ne sais pas pourquoi, je m’imaginais que tu serais blonde aux yeux bleus, comme ton frère, et nous avons vu arriver une petite brunette aux yeux noisette, si jolie.
La sage femme qui portait des pendants d’oreille en forme de clé de sol, et ses collègues ont sourit sur ce choix approprié de bijou lorsque nous avons annoncé le prénom que nous avions choisit, Mélodie !
Elle t’a posée sur mon cœur, et le lien qui se tissait petit à petit durant neuf mois était devenu indestructible. Un infaillible lien d’Amour, que l’on ne peut pas décrire tant il est fort.
Ton petit papa, si heureux, pouvait lui aussi, enfin, admirer et choyer sa petite fille, son bébé, comme il a toujours continué de te nommer.
Comme vous nous avez rendus heureux, ton grand frère et toi ma chérie !

mardi 21 juin 2011

21 JUIN 2005 / 21 JUIN 2011

Le 21 juin, terrible paradoxe, jour de la fête de la musique, la plus belle des partitions s'est achevée...inachevée…
Dans cette salle des cérémonies baignée de lumière, beaucoup ont pris la parole pour exprimer leur chagrin, certains, comme l’un de tes professeurs , ont émis un  bel hommage en parlant de toi telle que tu étais ma chérie, originale, drôle, plaisantine, mais aussi respectueuse des adultes, de tes professeurs avec lesquels tu appréciais les échanges .
Je crois que c’est ton universalité qui te rendait si populaire, cette capacité à t’adapter à toute personne que tu pouvais croiser, et ce besoin vital d’être entourée.
Je ne savais pas qu’il était possible de souffrir autant, aujourd’hui, je sais, et je sais que ça ne cessera jamais…