dimanche 23 janvier 2011

Les sons qui faisaient partie de ta vie

Ce titre, qui a sans doute heurté les" traditionnels" , est l'un de ceux qui t'ont accompagnée ce 21 juin 2005.
Bien sur, ceux qui t'aimaient et te connaissaient, y compris tes professeurs, auront très bien compris le pourquoi de ces choix musicaux peu conventionnels.
Simplement parce que tu étais TOI, unique et spéciale, Mélodie, à la personnalité hors norme.
Ce titre là, je l'ai choisis parce que, peu de temps avant le pire, nous l'avions écouté en voiture en rentrant de ST BRIEUC, et toi, bien sur, comme toujours, tu te tortillais sur le siège en prononçant les paroles dont je ne comprenais que la moitié !
Je me souviens t'avoir demandé:" c'est quoi des ouss ? "
et toi de me répondre en souriant" mais maman, des sous ! "
J'étais épatée de t'entendre réciter par coeur les paroles de ce titre, et aussi vite ! bluffant pour moi.
Quel bonheur je partageais avec toi, ma fille chérie, mon Amour, repenser à tout cela me fait monter les larmes, et pourtant, je dois me remémorer chaque instant.
Les seul liens qu'il me reste avec toi, ces souvenirs , et les rêves ...instants de répits ou je sens intensément ta présence.

mardi 18 janvier 2011

Faire le vide


Voilà que me vient à nouveau ce besoin de faire le vide, la déchèterie va me voir souvent.

Le besoin de ne pas encombrer, de jeter les objets qui prennent de la place pour RIEN, des choses inutiles, puisqu’elles ne peuvent être transmises, peu importe leur valeur marchande, les choses ne sont que les choses.

Ne rien laisser derrière soi …

Je garde tout ce qui m’est précieux, les objets se rapportant à mes enfants, et de ce point de vue, le moindre petit dessin, le moindre petit écrit vaut de l’or.

Mes enfants, mes Amours, vous m’avez tant donné.

Et il faut bien préparer sa sortie, il n’est jamais trop tôt pour le faire, qui sait si demain un assassin de la route ne va pas mettre un terme à mon existence, comme cet immonde vermine a mis un terme à celle de ma Mélodie, tuant la vie dans notre foyer.

Mes paroles sembleront pessimistes, je dirais plutôt réalistes, mais ce sont les mots d’une « plus vraiment vivante ».