Ma chérie, mon Amour,
Ce soir, énorme crise de douleur, cette période, peut être…les
courses faites à la vite dans un magasin ou la nausée me vient devant ces
produits de « fête », maudite période, ces gens qui tournent autour
de nous frénétiquement, heureux, ou faisant semblant de l’être parce que c’est
le moment ou jamais de par »être » et ou, j’aurais plutôt envie de disparaitre,
ne plus être.
Nous sommes seuls, désespérément et définitivement enfermés
dans notre souffrance.
Qui est là pour nous tenir la main lorsque le désespoir nous
envahit et nous plonge dans les pensées les plus sombres ? Personne !
Juste un petit chien, le seul à sembler comprendre que quelque chose n’est pas
normal, que cette chambre fermée a sans doute abrité les rêves d’une petite fille, son parfum flotte encore dans l’air parce que
son papa prend soin d’en vaporiser quelques gouttes de temps en temps…
Mon esprit entraine mon corps dans une spirale de souffrance
dont, j’en suis persuadée, je ne sortirai désormais plus.
Je t’aime à l’infini ma chérie, ma poupinette.