mercredi 19 décembre 2012

Encore les "fetes"




Ma chérie, mon Amour,

Ce soir, énorme crise de douleur, cette période, peut être…les courses faites à la vite dans un magasin ou la nausée me vient devant ces produits de « fête », maudite période, ces gens qui tournent autour de nous frénétiquement, heureux, ou faisant semblant de l’être parce que c’est le moment ou jamais de par »être » et ou, j’aurais plutôt envie de disparaitre, ne plus être.
Nous sommes seuls, désespérément et définitivement enfermés dans notre souffrance.
Qui est là pour nous tenir la main lorsque le désespoir nous envahit et nous plonge dans les pensées les plus sombres ? Personne ! Juste un petit chien, le seul à sembler comprendre que quelque chose n’est pas normal, que cette chambre fermée a sans doute abrité les rêves d’une petite fille,  son parfum flotte encore dans l’air parce que son papa prend soin d’en vaporiser quelques gouttes de temps en temps…
Mon esprit entraine mon corps dans une spirale de souffrance dont, j’en suis persuadée, je ne sortirai désormais plus.
Je t’aime à l’infini ma chérie, ma poupinette.


lundi 10 décembre 2012

Reve merveilleux

Ma chérie, mon Amour,

La nuit dernière, j'ai revé de toi, privilège si précieux qui m'est accordé de temps en temps.
Bien sur, pour qui ne connait pas la souffrance, ça peut sembler anodin, mais pour nous, parents en deuil, cela représente un moment de bonheur incroyable !
En me réveillant, j'avais vraiment le sentiment d'avoir passé du temps avec toi ma chérie.
Comme bien souvent dans ces rêves, tu étais petite, 2 ans à peine.Je te tenais dans mes bras, et je t'embrassais à n'en plus finir !!
Et je dansais, je virevoltais, et toi tu riais, mon bébé, mon Amour !
Nous dansions sur " walking on sunshine" ... j'ai eu cette musique en tete toute la journée.
Je t'aime tant et tant et tant....ma petite poupinette.

lundi 3 décembre 2012

Ce monde qui regarde ailleurs...








Ma chérie mon Amour,
Une chose me choque, me heurte régulièrement lorsqu’il nous est dit : » avec le drame que VOUS AVEZ VECU », avec ce que « VOUS AVEZ DU SURMONTER »  NON,  NON et définitivement NON ! Arrêtez de parler au passé de cette  souffrance qui nous torture à jamais !  Dites plutôt : le drame que vous vivez, la douleur que vous devez gérer !
J’explique ces maladresses par le fait que le citoyen moyen  ne se sent pas concerné, que le drame est passé depuis longtemps, et que c’est plus commode de se protéger en parlant au passé simple, mais justement, ce n’est pas si simple le passé.
D’ailleurs, il n’y a plus de passé, plus d’avenir, le temps s’est arrêté pour nous en 2005, le jour ou ce sinistre individu t’a ôté la vie ma chérie.
Je t’aime à l’infini ma poupinette.