Ma chérie, mon Amour, depuis un certain temps, la fatigue m’envahit,
le sommeil perturbé, les réveils en milieu de nuit ne me permettent même plus
de rêver de toi.
Le corps qui souffre aussi,
manifestations physiques de la douleur psychique.
Malgré tout, je reste droite, parce qu’il serait indigne de
tomber, de se plaindre…
Je revendique juste le droit de ne plus sourire et encore
moins de rire, pitié, qu’on ne me demande pas de faire comme si ma vie était normale.
Comme j’ai besoin de toi ma chérie ! Ton absence est
une torture !
Certains croient aux anges, au ciel ou à je ne sais quoi,
pas moi, d’ailleurs, je n’aime pas ces termes rebattus.
Si par bonheur tu
existes ailleurs, ce n’est pas comme cela que je l’imagine.
Reviens dans mes rêves ma chérie, ouvre moi la porte qui
nous sépare, je veux entendre tes rires
mon Amour.
Je t’aime à n’en plus finir.
Maman