mercredi 16 janvier 2008

A CEUX QUI NE LIRONS SANS DOUTE PAS CECI

a ceux qui ne liront sans doute pas ceci
Lettre ouverte aux tueurs de la route.

A ceux qui ont repris le cours normal de leur vie après avoir détruit la notre.
Aux tueurs de la route dont la soif immodérée a conduit nos proches vers la mort ou le handicap.
Avez-vous conscience de la souffrance que votre criminelle stupidité a engendrée ?
Je pense que non, pour la plupart d'entre vous, les fêtes en familles se sont déroulées normalement, vous avez bien consommé, bien bu surtout.
Pendant ce temps nous, nous avons encore tant pleuré.
Vous avez changé nos vies simples et heureuses en cauchemar quotidien.
Vous aspirez maintenant au bonheur, vous y aurez peut être droit, auprès des votres, puisque chez vous, il n'y a pas de chaise vide.
L'une des choses les plus difficiles à admettre pour nous, familles de victimes, c'est que vous osiez encore reprendre le volant d'un véhicule .Certes,la loi vous y autorise,mais quelle indécente provocation pour nous que de vous revoir un jour tenir à nouveau votre arme à la main !!
Etes-vous assez courageux pour admettre ce que votre alcoolisation a fait à nos proches, ce que vous avez fait de nous ?
Je pense que non, en lâches que vous êtes pour la plupart d'entre vous, vous vous positionnez en victimes.
Je ne vous souhaite ni mal, ni bien, je souhaite que le visage des personnes que vous avez détruites restent à jamais dans vos pauvres cerveaux inconsistants.
Que ceux qui ont commis l'irréparable, qui ont une conscience, et qui souffrent me pardonnent ces propos, ils ne leur sont pas destinés .Je ne veux pas généraliser.
Car la pire des souffrances se situe dans la tête.
En tout cas, pour nous, impossible d'envisager un avenir moins sombre.
Une maman en souffrance.

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